Troubles digestifs, syndrome des intestins irritables
Troubles digestifs, dysbiose et intestins irritables.
Maux de ventre, ballonnements, constipation, diarrhées, gaz ?
C’est désagréable et plutôt gênant pour soi-même et possiblement pour l’entourage, n’est-ce pas !
Pas de tabou, le sujet n’est pas glamour mais il peut être sérieux. En toile de fond, nous avons ce qu’on appelle une dysbiose, c’est-à-dire un microbiote déséquilibré.
Identifier les causes est indispensable. Passons-les donc en revue.
Tout peut déjà partir du microbiote à la naissance. C’est là où l’alimentation de la mère est importante. C’est elle qui va apporter son capital de souches bactériennes. Plus il est riche et diversifié, mieux c’est.
Mais pas de fatalité : même si la base d’un bon microbiote part de là, la nourriture après la naissance et tout au long de la vie permet de rectifier le « terrain ». La logique est que si l’on veut être bien vivant et avoir des bactéries bénéfiques, il s’avère indispensable de manger des aliments crus et non transformés.
Ensuite, la mastication peut jouer un rôle important. Si les aliments ne sont pas suffisamment imbibés d’enzymes, ils stagnent plus longtemps dans les intestins. Et les mélanges ne font généralement pas bon ménage et créent des fermentations. En cause aussi, nous pouvons parler des associations alimentaires incompatibles. Dans les grandes lignes, les sucres et les lipides ou les sucres et les protéines ensemble s’empêchent mutuellement d’être bien digérés.
De plus, il s’agit aussi de faire un point sur l’équilibre générale. Voici quelques paramètres importants.
En parallèle, le manque de mobilité dans le corps fait stagner les matières. Il s’agit donc d’avoir suffisamment d’activité physique, ce qui permet aussi de mieux oxygéner les tissus et favoriser les échanges.
Autre point important : les polluants de toutes sortes. Moins il y en a, plus les intestins seront riches de bactéries utiles à la digestion et à l’assimilation des nutriments. Les polluants sont les pesticides des aliments, mais ce sont aussi les antibiotiques et médicaments pris tout au long de la vie et parfois loin dans le passé. Ils sont reconnus par l’organisme comme des corps étrangers et le système immunitaire se met alors en branle. L’inflammation des tissus apparaît et bloque le flux normal des échanges vitaux. Il faut tenir compte aussi de la pollution électromagnétique. Plus subtile et discrète mais non moins impactante, elle doit être considérée à sa juste place dans la problématique.
Parlons également des hormones. Leurs sécrétions peuvent être déréglées par les polluants et perturbateurs endocriniens divers. Il peut s’agir de certains aliments comme le soja, présent dans de nombreux aliments industriels. Mais c’est aussi le plastique et ses dérivés que l’on retrouve dans l’eau et ailleurs. Et bien sûr, les dérèglements hormonaux surviennent à travers les émotions, le stress et un sommeil médiocre.
Autre cause possible fréquente : les dents. Le problème peut être dû aux dits « plombages » à base de mercure ou des composites utilisés en dentisterie. Et ce sont aussi les foyers bactériens qui génèrent toute une cascade de conséquences, de la bouche jusque dans le tube digestif.
En somme, il faut considérer le problème de façon globale, en prenant en compte différentes paramètres ou causes, pour en arriver à bout. Bien sûr, l’alimentation tient une place particulière pour laquelle il s’agit de faire un bilan complet entre les habitudes et le profil individuel tenant compte de la génétique et de la façon dont celle-ci s’exprime. Il n’y a pas de réponses toutes faites mais une savante analyse de tout ce qui est observable. Mais il s’agit d’aller regarder aussi l’hygiène globale de vie…Comme on le veut voit, c’est très large. Seul un spécialiste peut voir les causes en question. Adressez-vous au bon expert qui saura vous guider pour trouver une issue.
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