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Concernant la réfutabilité de la théorie des groupes sanguins

Actualisé le 19/01/22

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Concernant la réfutabilité de la théorie des groupes sanguins, la théorie des régimes selon les groupes sanguins élaborée par le Dr D’ Adamo suscite autant la curiosité que le doute; y a-t-il un lien entre une base génétique et des adaptations à considérer au niveau alimentaire ?

En filigrane : problématique séparatiste, typique du paradigme de la dualité, créatrice du conflit…

On comprend l’intérêt : on saisit l’importance qui peut exister entre le patrimoine génétique; l’ensemble des informations et la matérialisation de nos corps.

En même temps, on peut croire aussi que – balivernes – nous sommes créateurs de nos corps, de nos vies, à travers les choix que nous faisons, à chaque instant !

Et les deux attitudes sont justes, selon moi : pourquoi ne pas considérer à la fois les informations génétiques qui sont déjà inscrites dans nos corps ET les choix que nous pouvons faire, en jeu dans l’évolution de la création de nos tissus, de nos corps ? Pourquoi ne pourrait-on pas avoir une vision « holistique » dans ce sens à la fois génétique et épigénétique ?

L’épigénétique concerne tout le poids des choix que nous faisons en termes alimentaire, environnemental, relationnel, d’activité, de pensées, d’émotions, etc. elle a tout son sens, toutes les raisons d’être. Je vous renvoie pour cela à un très bon article ICI (cliquez sur l’hyperlien).

Et la génétique également : nous sommes bien la résultante d’informations génétiques inscrites en nous depuis des millions d’années.

Mais reconsidérons chaque argument de critique concernant la théorie du dr D’ Adamo en particulier.

La théorie « imaginée » (2) par ce monsieur ne reposerait sur aucun argument scientifique (1), selon certains ou serait orientée avec à l’appui ses propres études parce qu’elles auraient été publiées dans son propre journal.

Tout d’abord, sa théorie a aussi été le fruit de son expérience, ses cas cliniques. On le constate en lisant dans le détail son travail. Et est-ce que publier ses recherches dans son propre journal le rend hors de toute considération !? Je ne vois là aucun argument sur le fait qu’elles seraient à rejeter d’emblée. Tout chercheur, quel qu’il soit, part d’une hypothèse et l’expérimente ; il part bien d’une idée qu’il a en tête au vu d’un certain nombre de liens qu’il a pu faire et il les met à l’épreuve d’un protocole expérimental.

L’idée de la non scientificité du travail du dr D’ Adamo est donc complètement erronée (encore aussi faut-il s’entendre sur l’idée de ce qu’est la science …) ! Et cela dit en passant, on constate que les auteurs de ces critiques sur le site qui, par ailleurs, fait l’apologie de certains types et de régimes (Atkins et IG) sont complètement inconnus : aucune mention légale observée, pourtant obligatoire pour tout site. On fait mieux en matière de transparence !

-L’étude sur les lectines alimentaires de 1950, sur laquelle il « semble » que le dr D’ Adamo se base aurait été remise en question (1).

Les études auxquelles il se réfère sont déjà d’années plus récentes (3, pages 89 à 95). De plus, la critique selon laquelle « les antigènes des leucocytes humains (HLA) qui sont utilisées par le système immunitaire et sont de nature héréditaires ont un rôle bien plus critique. » (1) me paraît bien légère. En effet, d’autres rôles mis en évidence n’invalident pas la pertinence des travaux à la fois du dr D’ Adamo, mais aussi d’autres chercheurs, bien après 1950. Et que signifie « critique » dans cet argument ? En plus, aucune référence n’est précisée concernant cette étude dans les travaux du dr D’ Adamo. L’argument de cette base d’étude n’est, là encore, fondée sur aucun argument solide.

-Ensuite, l’idée «rien ne montre que les lectines alimentaires provoquent une réaction immunitaire de type antigènes­‐anticorps selon les groupes sanguins ou que leur toxicité éventuelle est modulée par les groupes sanguins. » (1)

Le « rien » ne prouve « rien » : ce n’est pas un argument valable une fois de plus, à mon sens ! Dans les pages 89 à 95 (3), il montre ainsi comment les lectines affichent une prédilection marquée ou non pour un type de sucre déterminé et se fixent, de ce fait, sur l’antigène sanguin doté de la structure glucidique correspondante. Et cela explique à la fois pourquoi, selon l’antigène lié au groupe sanguin, les aliments peuvent provoquer comme une « colle », responsable de divers dysfonctions, mais aussi pourquoi, ces troubles peuvent aussi être indépendants du groupe sanguin. C’est encore, selon ma compréhension actuelle, encore un argument infondé. Enfin, non, le dr D’ Adamo n’a jamais dit, d’une façon aussi simpliste que « les lectines sont détruites par la cuisson, la germination et la mouture. » (2) Je vous renvoie pour cela aux questions/réponses, au forum, aux livres traduits du dr D’ Adamo.

-Un autre argument dont j’ai pu prendre connaissance : la digestion serait liée non avec l’acidité gastrique dont il parle, en particulier pour les groupes O concernant les protéines, mais avec la pepsine (1) (2). Oui, certes, et le dr d’ Adamo n’a jamais dit le contraire : il en parle bien en termes de facteur fondamental à différents niveaux et notamment qu’il permet de limiter davantage une prolifération bactérienne, ou bien encore que cela commande le bon fonctionnement de la pepsine (3, p. 86 à 88). Sur le fait de juger ainsi que la théorie de ce monsieur est complètement « stupide » (2), il y a beaucoup à dire encore. Non seulement ses travaux et ses écrits méticuleux sont à mon sens beaucoup plus respectables que de telles critiques si légères. Mais on comprend, en outre, que la théorie ne plaise pas à une personne qui se veut vegan, tout en étant du groupe O : forcément, la remise en question est dérangeante, elle demande un effort pour sortir de l’inconfort mental, la dissonance cognitive… De plus, on remarque que cette attitude de jugement facile et agressif s’accorde relativement bien avec les traits caractéristiques psychologiques différentiels que le Dr D’ Adamo relève (et d’autres d’ailleurs : le dr Jacques Laurent et visiblement aussi des auteurs japonais : dans ce pays, le groupe sanguin est assez systématiquement demandé, pour des entretiens d’embauche, etc).

-D’autres idées pour démonter le travail du dr D’ Adamo sont encore mentionnées :

La critique relative du moments d’apparition des groupes n’est non seulement pas expliquée et aucune source n’est citée (1) mais la question est de savoir en quoi cela remettrait nécessairement le bien-fondé de la théorie et des recommandations du dr D’ Adamo ? Rappelons qu’il les as soumises à l’épreuve de sa clinique avec ses patients. Et finalement, n’est-ce pas, au delà de la théorie, l’expérience qui est intéressante et la résolution de tous les problèmes cliniques décrits dans son travail ?

-L’idée selon laquelle les japonais, en majorité du groupe B, ne boivent pas de lait et ont « souvent » des intolérances aux produits laitiers (2) ne tient pas compte des facteurs épigénétiques, justement et en particulier de la qualité du lait des animaux d’aujourd’hui.

Aucune référence citée là encore. Et, si le Dr D’ Adamo met en évidence des facteurs groupes sanguins, et bien d’autres aussi, s’il faut le rappeler (3), notamment encore dans un de ses derniers livres, « Le Régime génotype (Editions Michel Lafont, pour la traduction française, 2007.) », sa théorie ne dénie pas l’épigénétique : il parle bien de choix d’activités sportives, par exemple. Bref, il faut cesser de jeter le bébé avec l’eau du bain ! Son travail, à mon sens, a tout son intérêt dans la mesure où il permet de relier des informations qui sont, là, dans notre corps, quoiqu’on en dise, et des recommandations qu’il a élaborées et sur lesquelles il continue de travailler méticuleusement…Il a mis le focus sur ces informations d’ordre génétique simplement.

-Les animaux sont évoqués aussi comme argument (2). Ils n’auraient pas un régime selon leur groupe sanguin.

En dehors de la domestication qui entraîne des problèmes qui font un peu miroir avec ceux des humains, à force que les besoins du corps ne soient pas écoutés profondément, de façon fine, on peut quand même imaginer que dans la nature, les animaux vont vers les aliments qui leur convienne davantage, naturellement. Mais aucune étude n’a été faite ou relevée ni par les détracteurs, ni Mr D’ Adamo dans ce que j’ai pu consulter (cf forum sur le site www.abovie.com).

-Pour terminer, prenons encore l’argument de l’étude de 2014 de chercheurs de Toronto (4) (5), qui a fait suite à d’autres recherches, parues en 2007, menant à la même conclusion

Les preuves de la validité du « régime » ne sont pas mises en évidence : « il n’y a tout simplement pas de preuve, en faveur ou en défaveur de ce régime » (docteur El-Sohemy dans la revue PLoS ONE) (4). Mais pourtant, le rien ne prouve rien là aussi ! C’est tout le problème de ce genre d’études. Les outils de la science classique ne permettent pas de tout mettre en évidence, loin de là. Mais, rarement, on aura l’humilité de reconnaître que certains éléments ne peuvent pas, en tout cas avec la plupart des moyens actuels, donner la « preuve ». Je renvoie le lecteur à ma conclusion où j’évoque certains travaux d’autres paradigmes dont j’invite fortement à prendre connaissance. Il y a encore beaucoup à dire …!

Il est tellement facile de démonter une théorie : on trouve toujours comment le faire, en réalité !

Il suffit de ne pas prendre en compte le bon ensemble de paramètres et on y arrive, la plupart du temps…Mais il faut réaliser qu’il est beaucoup plus laborieux et difficile de construire les fondations d’une théorie. C’est ce qu’a fait le Dr d’ Adamo. Relativiser, c’est en fait cela qui est important : savoir prendre ce qu’il y a de bon à prendre et l’adapter, sans chercher, à faire un « copier-coller » de recommandations qui sont nécessairement élaborées dans un certain contexte et faire sa propre expérience…Par ailleurs, il faut souligner que le Dr D’ Adamo ne parle pas uniquement du groupe sanguin, mais du statut sécréteur et d’autres paramètres (p.478), entres autres, dans son livre (3).

-Prenons quand même un exemple du lien que fait le Dr D’ Adamo entre le groupe sanguin A, le cortisol et le syndrome métabolique, afin de se projeter dans l’expérience.

Dans son livre, « 4 groupes sanguins, 4 modes de vie » (Editions Michel Lafont, pour la traduction française, 2002), le dr D’ Adamo relate que, en 1984, la preuve avait été apportée que le cortisol provoquait certaines maladies ; l’étude ayant été publiée dans le journal Medical Hypotheses. Suite à cela, il poursuit en expliquant que « des chercheurs décidèrent alors d’étudier le taux de cortisol de sujets appartenant à des groupes sanguins différents à la suite d’un exposition à un stress identique : une prise de sang (…)

Le test montra que les sujets du groupe A affichaient la concentration de cortisol dans le sérum la plus élevée ».

A travers différentes études, le lien de cause à effet entre le cortisol et le syndrome métabolique, qui implique l’obésité abdominale, a pu être montré ; d’autres mettent en évidence « les taux de cortisol chroniquement supérieurs » chez les personnes enveloppées. Comme l’accumulation de graisse entraîne une augmentation de cortisol, c’est un cercle vicieux qu’il s’agit de prendre en considération, quand on est du groupe A.

Ce qu’a mis en exergue le Dr d’ Adamo est le fait que les lectines, des substances de protéine trouvées dans les aliments, empêchent la bonne assimilation et pour certaines, par exemple, agissent sur les récepteurs des adipocytes à la manière de l’insuline. Ainsi, les cellules, emmagasine les graisses plutôt que de brûler. Il peut donc être judicieux de faire des tests d’aliments et, en outre, de porter l’attention sur le stress vécu.

A chacun de faire son expérience : c’est la seule vérité.

En conclusion, même si d’autres points de vue et paramètres que ceux liés au groupe sanguin sont à intégrer dans des recommandations pour une santé optimale, je ne trouve pas, avec ces arguments revus à la loupe, de raison de ne pas considérer à sa juste valeur la théorie du dr D’ Adamo et ses travaux. Pour tous ceux que j’ai pu entendre, lire (dans d’autres sources que celles citées aussi, ayant pris les plus acerbes), je n’ai pas trouvé de critiques avec arguments non réfutables.

Peut-on comprendre que toute expérience, quelqu’ elle soit (notamment les dernières en date qui réfutent la théorie en question) est amenée elle aussi, un jour, à être réfutée ? D’autres chercheurs pourraient trouver que des facteurs ou des conditions n’auront pas été pris en compte ou insuffisamment… Le caractère réfutable est le propre des critères de la science : tout argument scientifique est réfutable. C’est ce qu’on appelle la science…Quoi qu’on en dise, les études, aussi scientifiques au sens classique soient-elles, sont le fruit d’humains qui ont, par définition, leur subjectivité, malgré tous les protocoles mis en place pour obtenir la plus grande objectivité possible. On peut évoquer rapidement la physique quantique qui montre que, ce qui se matérialise n’est que le fruit de la conscience d’un observateur ou d’un ensemble d’observateurs. La matière, véritablement, n’existe pas ; c’est-à-dire, dans notre discussion, que les résultats sur la matière biologique mis en évidence sont les projections d’un ensemble de consciences dans un certain contexte. Quand Jacques Collin parle des expériences sur l’accélérateur de particules et ce qui est découvert (et caché au public) c’est éloquent (6) : les chercheurs admettent qu’on ne peut donner la preuve de l’existence de la matière et qu’ elle est même créée par l’imagination…Les expériences sur l’eau, représentative à 99% de nos atomes, montrent comment les informations deviennent matière : cet élément est la mise en évidence même de l’essence du pont entre le monde physique et le monde immatériel des informations, des consciences…

Dans un esprit constructeur, on peut, dans cette problématique, procéder, comme en mathématiques, à partir d’axiome, postulat ou proposition considérée comme évidente, admise sans démonstration, dans un paradigme donné.

C’est-à-dire que l’on peut considérer le postulat de base des groupes sanguins, comme d’ailleurs tout autre paramètre biologique ou génétique, comme étant simplement une information parmi d’autres qu’il est juste bon de prendre pour telle et en considération, comme tout autre facteur. Dans le cadre de recommandations alimentaires, il s’agit de l’observer, la tester, faire l’expérience de ce qui n’est pas juste (et chercher pourquoi) et garder aussi ce qui l’est : constater, ressentir véritablement, la résonance de tel ou tel aliment, par soi-même ; là est la seule vérité. Nous sommes le résultat d’informations engrammées dans notre ADN depuis des millions d’années et c’est à chacun de savoir ce qui est en lui et faire le choix, en conscience, de l’accueillir pleinement. Cela implique une bonne connaissance de soi-même et de ne pas rejeter les informations qui font que nous sommes l’agrégat de matière projetée de milliards de consciences. Et, dans ce contexte, l’esprit décisionnel, qui est mise en évidence dans l‘épigénétique, peut œuvrer avec succès.

Comme dans les relations humaines, d’une manière générale, alimenter un conflit

Regarder ce qui nous sépare les uns des autres est bien moins constructeur que de se lier les uns avec les autres autour de centres d’intérêts, de points de vue communs. Que l’on accorde plus d’importance à un point de vue plutôt qu’à un autre, n’est-il pas judicieux, de poser le regard sur ce qui peut faire sens dans le cadre d’une vision holistique sur laquelle il est possible de s’accorder, par exemple, plutôt que de focaliser sur les points de désaccord ou sur un point de vue, restrictif, par définition ?

La science alimentaire se doit, de mon point de vue, d’être saisie, comprise, intégrée avec conscience, philosophie, au sens premier des termes. Con-science, étymologiquement signifie les « sciences » « avec », que l’on pourrait traduire par les sciences ensemble, toutes les unes avec les autres (et non les unes contre les autres). « Philo », aimer « sophie », la sagesse…qui est l’attitude de celui qui saisit le lien entre toutes choses. C’est pourquoi, dans cette problématique des théories sur l’alimentation, j’ai choisi, pour ma part, de, non pas me focaliser sur ce qui fait dissonance, mais sur ce qui raisonne – résonne – en moi. L’attitude à adopter est le scepticisme, qui permet une ouverture d’esprit non permise par l’attitude du doute qui est d’emblée, subrepticement, orientée par une fermeture, un positionnement…Et j’invite au détachement vis-à-vis des sirènes qui critiquent la fiabilité, la véracité de telle ou telle concept…

Sources :

  1. https://www.lanutrition.fr/forme/bien-dans-son-poids/les-regimes-a-la-loupe/le-regime-des-groupes-sanguins-intox-ou-detox- (consultée le 12 mars 2018)
  2. https://www.youtube.com/watch?v=UnVMTYHNFNA (consultée le 12 mars 2018)
  3. « 4 groupes sanguins, 4 modes de vie », dr D’Adamo, Editions Michel Lafont, pour la traduction française, 2002.
  4. http://www.maxisciences.com/r%E9gime/le-regime-des-groupes-sanguins-ne-permettrait-pas-de-perdre-du-poids_art31829.html (consultée le 12 mars 2018)
  5. http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0084749 (consultée le 12 mars 2018)
  6. https://www.youtube.com/watch?v=55BqoI2wvXI

Autres sources à consulter :

-http://www.abovie.com/QUESTIONS-RESSOURCES/Questions-Ressources-Articles.htm

-http://www.abovie.com/forum/MessagesDePeterDadamo/demandez_page7.htm

-http://www.dadamo.com/

-http://www.jle.com/fr/revues/stv/e (consultée le 12 mars 2018)

-docs/le_syndrome_metabolique_ou_syndrome_x_dix_ans_plus_tard_250143/article.phtml?tab=texte (consultée le 12 mars 2018)

-https://sante-guerir.notrefamille.com/sante-a-z/syndrome-metabolique-l-obesite-abdominale-dans-le-collimateur-syndrome-metabolique-l-obesite-abdominale-dans-le-collimateur-o302349.html (consultée le 12 mars 2018)

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