Manger plus vivant pour être moins zombie
Les enzymes n’ont pas plus de substance que l’électricité; ils activent en revanche la substance dont l’électricité n’est pas partie intégrante, vous me suivez ?
Ils remettent du mouvement, de la vie dans le corps et c’est une donnée importante pour ne pas devenir un ou une zombie !
Néanmoins, la température détermine leur niveau d’activité. Les enzymes sont en effet sensibles à la chaleur et aux températures supérieures à 47,5° C notamment. Au-dessus de 47,5° C. elles deviennent paresseuses. À 54,5° C, toute leur efficacité est détruite, elles n’existent plus sous leur forme active.
Sensibles aussi aux températures inférieures à 0° C, elles peuvent exister à l’état latent dans les corps, elles se conservent. Le Dr Norman Walker dit même qu’on en aurait retrouvé dans des cadavres; elles auraient été réactivées après réchauffement de la température du corps.
Béchamp, contemporain de Pasteur, parlait des microzymas; ils représentent la vie, mais à l’état plus ou moins latent.
Côté pratique
Manger des aliments lacto-fermentés permet une meilleure digestion, une meilleure assimilation; et un métabolisme qui fonctionne mieux, donc plus d’énergie !
En effet, plusieurs des enzymes nécessaires à la digestion dans le tube digestif; sont synthétisés par les microorganismes pendant la lacto-fermentation.
Les protéines crues sont scindées en acides aminés directement assimilables.
Même chose pour les amidons et les sucres complexes qui sont transformés en sucres simples. Quant aux lipides, ils seront partiellement hydrolysés avec libération des acides gras qui les constituent.
De plus, le procédé de la lacto-fermentation conduit à une augmentation considérable de la densité nutritionnelle; de 170% à 1100% des teneurs en acides aminés, pour les céréales par exemple.
Pour la meilleure conservation de ces enzymes précieux, sans manger forcément « lacto-fermenté »
Diane langlois dans son manuel sur l’alimentation vivante parle de la déshydratation. Elle rapporte que selon la photo Kirlian, ce procédé de conservation permet de conserver le plus d’enzymes; et est le moins destructeur de la force de vie, après la lactofermentation.
« Dans le procédé de déshydratation on constate une perte totale de nutriments d’environ 25%.
On pourra déshydrater les aliments en utilisant un appareil prévu à cet effet et qui demande un investissement moyen. D’autres alternatives sont la déshydratation au soleil ou encore au four à température inférieure à 118° F » (soit 47,7 °C exactement !).
« Pour réchauffer les aliments sans détruire les enzymes et autres nutriments on pourra:
– Chauffer l’assiette au soleil ou au four ou encore exposer les aliments au soleil.
– Chauffer sur le feu max. 118° F pendant 2 à 3 minutes. Si c’est chaud pour le bout du doigt la température est autour de 118° F.
– Sortir les aliments à la température de la pièce quelques heures avant de les consommer.
– Consommer ses aliments à la température de la pièce est une question d’habitude. »
Elle ajoute :
« manger trop chaud ou trop froid demande de l’énergie au corps pour qu’il puisse ramener la température des aliments à un niveau où il lui sera possible de les assimiler. »
De plus, une trop grande chaleur détruit les enzymes gastriques, comme on l’a vu plus haut. Et des aliments trop froids provoquent leur putréfaction en ralentissant drastiquement la digestion.
Bien sûr, manger vivant au maximum, par ces moyens, n’est qu’une possibilité de donner la bonne information à votre corps. Il en existe d’autres. Ceci est un point de vue, celui de la science qui dissèque… A respecter donc, sans pour autant s’y laisser enfermer.
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